Médiation en Français

 

Le médiateur socioculturelle est l’interface

Médiation préventive

Etre l’interface c’est lier des mondes différents. C’est prendre contact et mettre en contact ce qui est séparé. Il n’y a pas seulement séparation mais aussi contre-sens et opposition. Les mondes ou les milieux différents ne veulent pas forcement d’échange. Il y un intérêt à la séparation et à la distinction. Il y a des raisons pour conserver des espaces protégés. Si seulement ils ne deviennent pas clos et ghetto. Il n’y a pas intérêt à tout mélanger. L’amalgame n’est pas diversité. Justement être l’interface veut dire garder la différence, reconnaître la pluralité et établir un échange tout en respectant la particularité de l’autre.

Etre « interface » dans ce sens là signifie aussi faire aller-retour dans les deux directions opposées. Ça veut dire qu’il n’y a pas un monde privilégié par rapport à l’autre, mais qu’il y a des moments, des époques, des situations qui font que les milieux restent enfermés, limités et entourés.

Un pont permet de respecter les deux axiomes : diversité et rencontre.

C’est le pont qui peut devenir la clé du projet. Ce pont il faut l’entretenir. C’est là où commence le travail de la médiation socioculturelle. Il consiste à utiliser le pont pour faciliter le passage. Un passage, une circulation qui doit être réglé que ce ne soit pas une transgression ou une invasion. Il faut bien veiller sur les relations déséquilibrées au point de vue du pouvoir. C’est un processus continuel et éphémère en même temps.

Ephémère parce que les gens ne passent qu’un instant et continu parce qu’ils n’arrêtent jamais de faire des aller-retours. Si les mondes restent bien distincts avec leur valeurs particulières il y a toujours intérêt à un passage.

 

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