Osmosophie résumée

Publié le par rose

Osmosophie

 

1. L’idée

 

Pour moi la vie se présente comme une ruche sauvage. Une ruche, qui ne rentre pas dans un cadre, qui prend des formes imprévues. Les alvéoles de la ruche peuvent se développer dans tous les sens et sans limite. Elles représentent une suite d’événements ou d’actions qui ne sont pas linéaires. Un événement n’est pas forcement issu de l’événement précédent mais peut être la conséquence d’un autre événement plus loin dans la ruche. Tout est lié. Toutes les alvéoles se touchent directement ou par intermédiaire. Ainsi tous les événements du monde entier sont liés parce qu’ils font partie de la même ruche. C’est l’effet papillon, lorsqu’ il bat de l’l'aile en Afrique du Sud, il enclenche une tempête en Europe. Voyons un exemple plus simple.

 

Mettons l’action « lire » au centre de nos intérêts. Elle se situe dans un jeu entre passé, futur et présent. Cette action est la suite d’un besoin, d’un désir, d’un devoir ou d’une habitude (il y a des gens qui lisent tout ce qu’ils voient). La motivation d’un événement ou d’une action est multiple. Elle se trouve dans une alvéole de laquelle le contenu est plus ou moins connu, plus ou moins près, plus ou moins explicite. N’importe quelle motivation est à l’origine de l’action, elle est un facteur décisif pour l’action. Elle peut être plus concrète par exemple pour lire le mode d’emploi, mais elle peut être aussi ludique ou artistique comme pour des mots croisés ou la lecture d’une partition de musique. Il y a toujours une sorte d’anticipation qui déclenche l’action.IMG-0902.JPG

     Mail-Art de Hermann Künert 2007

L’action de lire se passe dans le moment présent. Alv--oles-2007-014.jpgSon passé immédiat la touche directement. Elle est remplie d’autres événements du passé qui se trouvent dans son environnement. Là on trouve la connaissance collective (culture de lectures différentes) et le savoir individuel, la capacité à lire. 



                                                                                                        

2. La théorie

 

Bien sûr je suis aussi marquée par mes lectures. Je ne vais pas citer un tel ou une telle auteurs. Je n’ai pas de maîtres que je suis à la lettre. Mais je dois beaucoup de mes réflexions à des philosophes, des écrivains et des penseurs et « penseuses » des siècles précédents ou contemporains. J’en évoque seulement quelques un(e)s pour donner une idée du courant :

Hannah Arendt, Judith Butler, Martin Buber, Mary Daly, Jacque Derrida, Charles de  Foucault, Julia Kristeva, Friedrich Nietzsche, Paul Tillich, Gertrude Stein, Alfred-North Whitehead, Monique Wittig...



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